Pour la suppression de l’IGPN et l’IGGN et la mise en place d’une commission indépendante de contrôle et d’enquête de la force publique

Action Sécurité Éthique Républicaines (ASER) publie un rapport qui montre les carences systémiques du contrôle actuel, un « contrôle sous contrôle » du ministère de l’Intérieur avec des saisines qui aboutissent à un nombre dérisoire de poursuites, créant de fait le sentiment que la police est au-dessus des lois et bénéficie d’une impunité. 

ASER choisit de traiter « au fond » la question des violences en proposant des recommandations : la mise en œuvre d’une Commission indépendante de contrôle et d’enquête sur la force publique et un objectif : une relation apaisée et respectueuse entre les citoyens·nes et les représentants·es de cette même force.

Aujourd’hui plusieurs affaires de violences policières sont présentes dans les médias, donnant l’impression d’une aggravation de la situation à l’occasion de la mobilisation des Gilets Jaunes, population qui pour la plupart n’avait pas été confrontée à la force publique. La production d’images des violences policières peuvent aussi faire office de preuves. 

ASER a cherché à recenser et à analyser ces faits mettant à jour des mécanismes génériques dysfonctionnels : que ce soit au niveau des armes mises à disposition des membres de la force publique, dont les armes intermédiaires (Pistolet à impulsion électrique, lanceur de balles de défense, grenades, tonfa…) que de leurs doctrines d’emploi, ainsi que des pratiques quotidiennes des agents de la force publique. Ces mécanismes qui fondent l’action de la force publique, constituent une des raisons de la défiance des citoyens·es et mettent en danger la démocratie.

ASER observe également les relations police justice et le suivi du parcours des plaintes déposées suite aux accusations de violences : ainsi qu’une lenteur et parfois à une partialité de la justice… voire manipulations et mensonges de la part des policiers. 

ASER est membre du Réseau d’Action International sur les Armes Légères (RAIAL). ASER est accréditée aux Nations Unies.

Pour d’autres articles sur ces questions, consulter le blog : Armer Désarmer

ASER choisit de traiter « au fond » la question des violences en proposant des recommandations : la mise en œuvre d’une Commission indépendante de contrôle et d’enquête sur la force publique et un objectif : une relation apaisée et respectueuse entre les citoyens·nes et les représentants·es de cette même force. Aujourd’hui plusieurs affaires de violences policières sont présentes dans les médias, donnant l’impression d’une aggravation de la situation à l’occasion de la mobilisation des Gilets Jaunes, population qui pour la plupart n’avait pas été confrontée à la force publique. La production d’images des violences policières peuvent aussi faire office de preuves. ASER a cherché à recenser et à analyser ces faits mettant à jour des mécanismes génériques dysfonctionnels : que ce soit au niveau des armes mises à disposition des membres de la force publique, dont les armes intermédiaires (Pistolet à impulsion électrique, lanceur de balles de défense, grenades, tonfa…) que de leurs doctrines d’emploi, ainsi que des pratiques quotidiennes des agents de la force publique. Ces mécanismes qui fondent l’action de la force publique, constituent une des raisons de la défiance des citoyens·es et mettent en danger la démocratie. ASER observe également les relations police justice et le suivi du parcours des plaintes déposées suite aux accusations de violences : ainsi qu’une lenteur et parfois à une partialité de la justice… voire manipulations et mensonges de la part des policiers. ASER est membre du Réseau d'Action International sur les Armes Légères (RAIAL), ASER a le statut consultatif spécial ECOSOC aux Nations Unies