Du 2 au 27 juillet se tiendra, au sein de l’ONU à New York (USA), la première négociation de l’histoire de l’humanité en vue de l’adoption d’un Traité sur le Commerce des Armes classiques (TCA). Durant ces quatre semaines les états membres de l’ONU devront s’entendre pour présenter aux peuples du monde un texte fort, courageux et opérant.
Par ce traité, les états signataires devront refuser toute exportation d’armes classiques vers des pays où existerait un risque substantiel que leur usage puisse faciliter de graves violations des droits de l’Homme – y compris les droits économiques, sociaux et culturels – et du droit international humanitaire. Ainsi, toute autorisation de transfert dépendra de la seule assurance de voir ce risque substantiel éliminé.
ASER (Action Sécurité Éthique Républicaines) demande que, dans la liste des armes concernées par le TCA, soit inclus tout matériel à usage militaire et du maintien de l’ordre. Aujourd’hui, en Afghanistan, au Guatemala, au Mexique, en Libye, en République Démocratique du Congo, en Syrie, des millions de femmes, hommes et enfants vivent sous la menace directe de telles armes, utilisées pour commettre les pires violations des droits de l’Homme.
ASER demande également que tous les intermédiaires en armement entrent dans le champ du futur traité. Que les courtiers, transporteurs, financiers et assureurs, ainsi que toute personne proposant des services permettant de faciliter un transfert d’armes classiques, soient assujettis au strict respect de ce texte.
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ASER, Action Sécurité Éthique Républicaines, est une association qui lutte pour le respect des droits de l’homme dans les transferts d’armes et dans l’exercice du maintien de l’ordre par les forces de police.